
ALG
Fructueuse rencontre avec la formation italienne lors du «Résurrection festival» de 1999 à Rome, pour une formule purement instrumentale avec un docteur Chadbourne en guest star omniprésente, jusque dans les titres des morceaux.
Dans un style fusion qui fait penser aux hollandais de The Ex, le groupe marie l'énergie brutale du punk rock à la finesse et la créativité du jazz. Une rythmique souple et puissante (gros son de basse et batterie énervée) qui ouvre le terrain au jeu virtuose de la trompette érudite de Roy Pacci, se trouvant au premier plan et seul souffleur, en l'absence occasionnelle du saxophoniste Luca Mai.
Chadbourne évolue en électron libre, travaillant en contrepoint des textures à la guitare électrique, réussissant à faire monter le taux d'adrénaline par quelques poussées soniques et envolées lyriques déjantées dont il a le secret.
Ne pas se laisser abuser par l'apparence déconneuse du groupe ou le détournement des titres (attention il ne s'agit pas des thèmes originaux !) car toutes les musiques sont en fait très largement improvisées mais avec une rigueur et une précision permettant le développement inspiré et aventureux de morceaux très variés.
A noter entre autre la magnifique progression et la tension d'un morceau tel que Porgy & Chadbourne, dans un registre pourtant moins speed. Egalement quelques passages dans un style jazz plus classique et au climat étrange (Inna Gadda Na Chadbourne).
Un album dense et excitant, plutôt inclassable, qui réclame une écoute attentive. Son apparente complexité et son ambiance quelque peu tourmentée (la fameuse Zu side ?) pourra rebuter ceux qui préfèreront les chemins plus balisés des reprises du successeur Motorellington.
EG
Fructueuse rencontre avec la formation italienne lors du «Résurrection festival» de 1999 à Rome, pour une formule purement instrumentale avec un docteur Chadbourne en guest star omniprésente, jusque dans les titres des morceaux.
Dans un style fusion qui fait penser aux hollandais de The Ex, le groupe marie l'énergie brutale du punk rock à la finesse et la créativité du jazz. Une rythmique souple et puissante (gros son de basse et batterie énervée) qui ouvre le terrain au jeu virtuose de la trompette érudite de Roy Pacci, se trouvant au premier plan et seul souffleur, en l'absence occasionnelle du saxophoniste Luca Mai.
Chadbourne évolue en électron libre, travaillant en contrepoint des textures à la guitare électrique, réussissant à faire monter le taux d'adrénaline par quelques poussées soniques et envolées lyriques déjantées dont il a le secret.
Ne pas se laisser abuser par l'apparence déconneuse du groupe ou le détournement des titres (attention il ne s'agit pas des thèmes originaux !) car toutes les musiques sont en fait très largement improvisées mais avec une rigueur et une précision permettant le développement inspiré et aventureux de morceaux très variés.
A noter entre autre la magnifique progression et la tension d'un morceau tel que Porgy & Chadbourne, dans un registre pourtant moins speed. Egalement quelques passages dans un style jazz plus classique et au climat étrange (Inna Gadda Na Chadbourne).
Un album dense et excitant, plutôt inclassable, qui réclame une écoute attentive. Son apparente complexité et son ambiance quelque peu tourmentée (la fameuse Zu side ?) pourra rebuter ceux qui préfèreront les chemins plus balisés des reprises du successeur Motorellington.
EG


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