lundi 15 février 2010

THE TASTE OF THE LEFTOVERS (2001)


Inkanish CDR 2001

I'm Not Satisfied (Zappa) / Something She Said (W. Nelson) / Livin' in a Bottle (EC/Gil Scott Heron) / Hallucinations (T. Buckley) / Don't Bogart That Evil medley : Don’t Bogart That Joint (S. Wagner)/Evil (C. Burnett) / The A.I.M. National Anthem (EC/JCB) / Lizziebird Medley : Lizziebird (EC)/One More Box of Matches (EC) / White Rabbit (Jefferson Airplane) / Love of My Life (Zappa) / How Could I Be Such a Fool ? (Zappa) / Mom and Dad Waltz (L. Frizzell) / Help, I'm a Rock (Zappa).

EC : guitar, banjo, vocals
JCB : drums, vocals
Sandro Oliva : guitar and vocals on Help I’m a Rock

Inutile d’attendre de grands bouleversements dans cette sixième production mais se satisfaire de retrouver deux vieux potes qui continuent imperturbablement leur route, avec Jim (« the indian of the group ») dans le rôle du porteur et Jack (« Doctor Chad ») celui de l’éclaireur.
Si 2001 : a spaced odyssey accusait une sérieuse baisse de régime, The Taste of the Leftovers présente le Jack and Jim Show regonflé à bloc qui fait mieux que s’accomoder des restes. Rarement leur musique n’a été aussi concise, énergique et grisante. L’album privilégie les tempos rapides où le duo excelle (« Something She Said », « Hallucinations ») et contient quelques bombes sans retardement à vous ravager la tête et les tripes (le stoogien « I’m not satisfied ») grâce à la magie hypnotique des envolées de guitare et des lignes épileptiques de banjo, transportées par la batterie dépouillée et sauvage (pour ne pas dire primitive) de JCB. Au dela des plaisirs de la défonce physique, ce qui frappe surtout c’est leur esprit authentiquement roots et sans apprêt, éloigné des poses forcées de vieux adolescents.
Le guitariste italien Sandro Oliva participe à l’apothéose finale du classique zappaien « Help I’m a Rock », boucle rythmique imparable ou peuvent se greffer tous les délires.
Mélangeant enregistrements live (Italie) et studio (Chez JCB en Allemagne) The Taste... serait un album parfait sans ses quelques moments de faiblesses (« White Rabbit » méconnaissable et décevant) et le chant parfois catastrophique d’un Eugene (on lui pardonne) trop occupé sur son manche (« How Could I Be Such a Fool ? »).
EG


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