Longue métitation guitaristico/banjoïstique,
Hank Gonzales pedal steel est une cassette (remplie jusqu'à la gueule, deux fois 45 mn). Chadbourne divague, fait son yoga en assouplissant ses cordes et tannant ses peaux, et délivre une de ses infusion de tai chi cannabistique dont il a le secret. Tout est dans le flux, ici, dans la plus pure tradition des tape madness, mais doublé d'ambient (atmosphère de chambre close avec deux types fumés au bois de hêtre ou vieillis en fût de chêne): on se baigne dans ces gazouillis, ces machins, ces intrusions, ces décoctions. Ca commence comme un bouillon de culture bien frappé, pour amateurs de vol astral intra utérin, puis ça bifurque en discussions de guitare et de piano ivres à cinq heures du matin, avant de s'achever en chansons (
How can you kill me, évidemment, mais pas seulement) en yodel (!) et en quelque chose d'autre, mais quoi?
ALG
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