House Of Chadponk HRCd 006
House of Chadula #1997B
Wild Bill (EC/DW) / Lament For Sonny (EC/DB) / Epistrophy (Monk/EC/TT) / Lament For Tal (EC/LMC) / 52nd ST. Theme (Monk/EC/TT) / Wild Bill I-II (EC/DW).
EC / Davey Williams / Tony Trischka / Duck Baker / Loren Mazzacane Connors : guitars, banjos
House of Chadula #1997B
Wild Bill (EC/DW) / Lament For Sonny (EC/DB) / Epistrophy (Monk/EC/TT) / Lament For Tal (EC/LMC) / 52nd ST. Theme (Monk/EC/TT) / Wild Bill I-II (EC/DW).
EC / Davey Williams / Tony Trischka / Duck Baker / Loren Mazzacane Connors : guitars, banjos
Pour ce deuxième album fait maison du label House of Chadponk (précurseur d'House of Chadula), Chadbourne s'entoure de compagnons de sa génération avec qui il partage l'expérience de l'improvisation et l'attrait pour une relecture moderne de la tradition. Quatre partenaires pour autant de duos laissant libre cours à l'art de la conversation voire de la confrontation. « Wild Bill » tient d'avantage de la joute que du dialogue courtois, ou la furieuse guitare électrique d'un Davey Williams écorché semble acculée à en découdre avec les réactions belliqueuses d'un Chadbourne luttant à l'acoustique, le tout produisant des salves soniques poussant fort le tensiomètre de votre système nerveux, jusqu'au délitement final (« Wild Bill I-II »). L'échange est moins combatif avec Duck Baker mais entretient toujours une tension palpable dans l'imbrication des voix alternant réflexions dubitatives et affirmations péremptoires sans qu'aucun n'ait le dernier mot au terme de ces dérives hasardeuses. Plus aventureux encore, la compagnie de Loren Mazzacane Connors nous entraine en voyage dans les vastes paysages oniriques et perdus d'un western au climat Lynchien, composé instantanément dans une parfaite connivence et constituant la pièce de résistance de l'album.
De leur côté Eugene et Tony Trischka nous font goûter à l'alcool fort de Thelonious Monk, filtré dans l'alambic de leur banjo et parfumé à l'essence bluegrass («52ST. Theme »). Les instruments désacordés d' « Epistrophy » défilent comme la bobine ralentie d'un vieux film en noir et blanc, désossant le thème et dépouillant son rythme pour en dispenser une version des plus rustiques.
EG
De leur côté Eugene et Tony Trischka nous font goûter à l'alcool fort de Thelonious Monk, filtré dans l'alambic de leur banjo et parfumé à l'essence bluegrass («52ST. Theme »). Les instruments désacordés d' « Epistrophy » défilent comme la bobine ralentie d'un vieux film en noir et blanc, désossant le thème et dépouillant son rythme pour en dispenser une version des plus rustiques.
EG
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire