House of Chadula #2000G
Innards, the Aperities 1 / Innards, the Aperities 2 / Innards, the Aperities 3 / Me and Paul / Innards Accepted / Imagination (Burke/VanHeusen) / Innards Rejected / Happy New Year / Innards Recieved / I Concentrate on You (Porter) / Innardrop / Medley : Snowdrop/Vicenza/Train/Hurray Home / Clear Spot / Innardspot / Everyone's Been Burned / Innards Again / Byob Club / I Let My Mind Wander / Bike Rack / Desafinado / Old Man from the Mountain / Whisky Medley.
EC : guitar, banjo, vocals
Paul Lovens : selected drums and cymbals
Après le double et copieux Young at Heart / Forgiven, l’action se déroule au festival de Vandoeuvre (http://musiqueaction.com) qui rassemble chaque année la crème des musiques innovatrices et décalées. Le duo y présente son cocktail particulier de chansons, de jazz et d’impro libertaire sur le mode de la décontraction, dans une suite de morceaux qui s’enchaînent sans temps mort, par la transition des pièces improvisées. Chadbourne à réussi à convertir son partenaire au répertoire traditionnel américain et notamment à la country, a priori une vraie gageure pour un homme plus habitué au noyau dur sérieux de la free music (entre autres et pour mémoire : Globe Unity Orchestra, Berlin Contemporary Jazz Orchestra, Schlippenbach Trio - pas vraiment des farces à la Monty Python !) qu’aux standards jazz ou rengaines de la musique populaire. Lovens n’en renonce pas pour autant à sa liberté et insuffle toute sa créativité à ces vieux morceaux. Moins brutal ou rentre dedans que Bennink, son jeu foisonnant excelle dans la multiplicité des angles et des couleurs, à mille lieux de l’assise rythmique binaire du Jack and Jim Show (il n’y a qu’à comparer les versions de Clear Spot pour mesurer la différence). Si Lovens n’est certes pas un furieux boute-en-train, sa complicité avec Chadbourne est totale et brille dans les méandres de l’interprétation et de l’improvisation. Dans cet album on retiendra notamment l’émouvant Everybody has been burned de David Crosby (aussi beau et mélancolique que l’original dans Younger than Yersterday des Byrds) ou la version très enlevée de Me & Paul, qui rappelle le temps de Tears. Un concert magnifiquement enregistré et très représentatif de la qualité du travail du duo.
EG
Innards, the Aperities 1 / Innards, the Aperities 2 / Innards, the Aperities 3 / Me and Paul / Innards Accepted / Imagination (Burke/VanHeusen) / Innards Rejected / Happy New Year / Innards Recieved / I Concentrate on You (Porter) / Innardrop / Medley : Snowdrop/Vicenza/Train/Hurray Home / Clear Spot / Innardspot / Everyone's Been Burned / Innards Again / Byob Club / I Let My Mind Wander / Bike Rack / Desafinado / Old Man from the Mountain / Whisky Medley.
EC : guitar, banjo, vocals
Paul Lovens : selected drums and cymbals
Après le double et copieux Young at Heart / Forgiven, l’action se déroule au festival de Vandoeuvre (http://musiqueaction.com) qui rassemble chaque année la crème des musiques innovatrices et décalées. Le duo y présente son cocktail particulier de chansons, de jazz et d’impro libertaire sur le mode de la décontraction, dans une suite de morceaux qui s’enchaînent sans temps mort, par la transition des pièces improvisées. Chadbourne à réussi à convertir son partenaire au répertoire traditionnel américain et notamment à la country, a priori une vraie gageure pour un homme plus habitué au noyau dur sérieux de la free music (entre autres et pour mémoire : Globe Unity Orchestra, Berlin Contemporary Jazz Orchestra, Schlippenbach Trio - pas vraiment des farces à la Monty Python !) qu’aux standards jazz ou rengaines de la musique populaire. Lovens n’en renonce pas pour autant à sa liberté et insuffle toute sa créativité à ces vieux morceaux. Moins brutal ou rentre dedans que Bennink, son jeu foisonnant excelle dans la multiplicité des angles et des couleurs, à mille lieux de l’assise rythmique binaire du Jack and Jim Show (il n’y a qu’à comparer les versions de Clear Spot pour mesurer la différence). Si Lovens n’est certes pas un furieux boute-en-train, sa complicité avec Chadbourne est totale et brille dans les méandres de l’interprétation et de l’improvisation. Dans cet album on retiendra notamment l’émouvant Everybody has been burned de David Crosby (aussi beau et mélancolique que l’original dans Younger than Yersterday des Byrds) ou la version très enlevée de Me & Paul, qui rappelle le temps de Tears. Un concert magnifiquement enregistré et très représentatif de la qualité du travail du duo.
EG
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