dimanche 30 novembre 2008

WOMBAT ON THE WAY

WOMBAT ON THE WAY
Bienvenue dans les univers parallèles du Doctor Dream pour de nouvelles folles aventures à faire passer les délires psychédéliques les plus fous pour du pipi balladurien.Depuis The English Channel, Chadbourne expérimente en laboratoires les possibilités du collage et des superpositions multicouches de bandes, jouant des associations surréalistes comme autant de bombes à fragmentation du mental, avec un à propos et une virtuosité dignes d'un John Oswald ou de Stock Hausen & Walkman. Effets d'échos, jeux de miroirs, changements de vitesse, bric et broc de samples, fragments de concerts, stridences électriques et insertions de guitares sauvages formant des concrétions quasi lysergiques ; ses montages bricolés jouissent d'une indéniable puissance onirique à vous retourner les neurones. Mêmes les chansons subissent un traitement particulier, bourré de réverbération déformante et de décalages schizophréniques (Cf «Wich one is me ?»). Wombat est peut être l'œuvre d'un aliéné irrécupérable mais sans conteste un trip hallucinatoire garanti sans consommation de substances illicites !
Emmanuel Girard
Il faut croire que, dans l'oeuvre au noir de messire Chadbourne, tout ce qui porte le nom “...on the way” est voué à repousser les limites de la folie: Pee Wee on the way, Dinosaur on the way, et, prévu dans les futures parutions de House of Chadula, un disque au titre effarant de promesses: Muppet on the way. Avec Wombat on the way, le doc chad publie l'album idéal pour se faire interner. Enorme délire à base de collages, de guitares hendrixiennes avec des distorsions gigantesques, de petites voix débiles sous hélium, Wombat tient son rang dans la catégorie: expériences vraiment monstrueuses. A noter: le Wombat est une petite créature vraiment adorable, un marsupial australien qui tient presque de la peluche. Ici, le Wombat prend des proportions alarmantes et se rapproche parfois ( Chad est fan de films d'horreur) du sympathique sanglier chercheur de truffes de Razorback.
Arnaud Le Gouëfflec

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