samedi 30 janvier 2010

CHADBOURNE BAPTIST CHURCH III (1991)

CHADBOURNE BAPTIST CHURCH vol III
House of Chadula # 1991B

Bitches Brew (Miles Davis) / Rollin Stone / Jack Johnson Dustbuster / Let's Go Back In Time (EC) / Burma Shave (R. Miller / City Of Corruption (EC) / They Can Make It Rain Bombs (EC) / Ayler Tribute : Ghost/March (Albert Ayler) / Tim Buckley medley : I Must Have Been Blind/Chase the Blues Away/Strange Feelings / Mean Woman.

L.A. Church (Al's Bar, feb. 1990) :
EC : guitars, banjo, voice
Lynn Johnston : reeds
Jim Richie : trombone
Johnathan Mako Sharkey : keyboards
Owen Green : bass
Brad Gepner : drums
NYC Church (Knitting Factory, march 1990) :
EC
David Henderson : tenor sax
Nancy Campbell : alto sax
Paul Hoskin : baritone sax
Leslie Ross : bassoon
Murray Reams : percussion
Bob Jordan : bass, booking agent
David Doyle : French horn, mandolin
Boston Show ( Ground 0, march 1990) :
EC
Murray Reams : percussion
Bob Jordan : bass
Mark Fox : reeds, small instruments
Chris Turner : harmonica

Ce troisième volume présente des moutures différentes de la Chadbourne Baptist Church, existant moins comme groupe que comme entité collective amenée à changer selon la géographie du lieu et en fonction de la disponibilité des musiciens prêts à participer (tous ne sont pas crédités ici). De la multitude d'enregistrements diffusés par le passé sur cassettes, Eugene pioche des extraits de trois concerts de 1990. Même si le son des vieilles bandes est parfois épouvantable, ce disque mérite l'attention puisqu'il laisse entendre le déroulement en live sans le mixage agité des deux premiers cds (bien que subsistent encore quelques coupes franches...). On retrouve en partie le répertoire et l'approche stylistique de formations telles que The Chadbournes (« Burma Shave »), Shockabilly (« City Of Corruption"), Camper Van Chadbourne (le medley Tim Buckley), le Jack & Jim Show (" Rollin Stone") sagement revisitées mais sans surprises, sinon les belles interventions de Chris Turner à l'harmonica. C'est avec les reprises d'Albert Ayler et de Miles Davis que la troupe propage la flamme incendiaire, alimentée par la tension du riff de "Bitches Brew" enroulé d'excroissances bruitistes, d'orgue cheesy, de cuivres saturés, de rales free et de guitare wah wah. "Jack Johnson Dustbuster" suit les mêmes circonvolutions furieuses avec ses saturations de sax déformés d'effets électroniques tandis que "Ghost" et "March" laissent exploser des déflagrations soniques poussées dans une hypertension paroxystiqueallant crescendo. De belles réjouissances qui accompagnent les moments forts d'un album cependant inégal dans l'ensemble.

EG

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