Grob 205
Live recorded on june 9th, 1999 at Stadtgarten, Cologne
Crossroads (incl. « Hickory Wind » by Gram Parsons) (EC/TL) / Intersection (EC/TL) / Line out (EC/TL).
EC : deering goodtime banjo, modified guild slim Jim acoustic electric guitar, various objects, vocals
TL : EMS synthi ‘a’ analogue synthesizer
Le projet Chadlehn est l’association bicéphale entre Chadbourne et Thomas Lehn, connu pour son usage inusité des synthétiseurs analogiques vintage. L’allemand n’est pourtant pas qu’un bidouilleur électronique puisqu’il jouit par ailleurs d’une solide formation et d’une pratique aguerri comme pianiste, compositeur et improvisateur, expériences dont il sait tirer profit à l’occasion de ses multiples et aventureuses rencontres (entre autre le passionnant KONK PACK). Les morceaux ont été enregistrés lors de concerts organisés à Cologne, où étaient également présents les québécois René Lussier et Martin Treteault. Il existe d’ailleurs un témoignage (non officiel) de la rencontre entre les quatre hommes qui forment ce qu’il est convenu d’appeler un «supergroupe » de rêve. La musique du duo est un tissu improvisé de banjo mêlé aux particules de synthèse générées par la machine sous forme d’associations surprenantes, grâce au talent de manipulateur et à la dextérité de l’ovni Lehn, qui dépoussière et ressuscite cet instrument à l’origine outil de recherche sonore (années 50 et 60) avant de devenir trop souvent une attraction de foire (années 70) ou un objet de standardisation pop (années 80). C’est Lehn qui tient les commandes principales durant ce voyage extraterrestre, parfois ardu mais captivant. Les impros suivent malgré tout des schémas classiques inhérents à cette pratique, faite de tensions, d’exacerbations et de relâchements, de dialogues d’observation ou d’obstruction, de mises à distance et parallélisme ou au contraire d’imbrications de phrases en contrepoint. Une formule risquée qui on le sait est capable de produire les moments les plus excitants tout comme des passages à vide…
C inside reste une curiosité et une expérience intéressante qui devraient ravir les fans de triturations sonores, à défaut de convaincre les amateurs de country ou de jazz. Ce projet forme en tout cas un des duos les plus ludiques au coté de Possibilities of The Colour Plastic (avec Toshinori Kondo) ou 21 years Later (avec Han Bennink).
Live recorded on june 9th, 1999 at Stadtgarten, Cologne
Crossroads (incl. « Hickory Wind » by Gram Parsons) (EC/TL) / Intersection (EC/TL) / Line out (EC/TL).
EC : deering goodtime banjo, modified guild slim Jim acoustic electric guitar, various objects, vocals
TL : EMS synthi ‘a’ analogue synthesizer
Le projet Chadlehn est l’association bicéphale entre Chadbourne et Thomas Lehn, connu pour son usage inusité des synthétiseurs analogiques vintage. L’allemand n’est pourtant pas qu’un bidouilleur électronique puisqu’il jouit par ailleurs d’une solide formation et d’une pratique aguerri comme pianiste, compositeur et improvisateur, expériences dont il sait tirer profit à l’occasion de ses multiples et aventureuses rencontres (entre autre le passionnant KONK PACK). Les morceaux ont été enregistrés lors de concerts organisés à Cologne, où étaient également présents les québécois René Lussier et Martin Treteault. Il existe d’ailleurs un témoignage (non officiel) de la rencontre entre les quatre hommes qui forment ce qu’il est convenu d’appeler un «supergroupe » de rêve. La musique du duo est un tissu improvisé de banjo mêlé aux particules de synthèse générées par la machine sous forme d’associations surprenantes, grâce au talent de manipulateur et à la dextérité de l’ovni Lehn, qui dépoussière et ressuscite cet instrument à l’origine outil de recherche sonore (années 50 et 60) avant de devenir trop souvent une attraction de foire (années 70) ou un objet de standardisation pop (années 80). C’est Lehn qui tient les commandes principales durant ce voyage extraterrestre, parfois ardu mais captivant. Les impros suivent malgré tout des schémas classiques inhérents à cette pratique, faite de tensions, d’exacerbations et de relâchements, de dialogues d’observation ou d’obstruction, de mises à distance et parallélisme ou au contraire d’imbrications de phrases en contrepoint. Une formule risquée qui on le sait est capable de produire les moments les plus excitants tout comme des passages à vide…
C inside reste une curiosité et une expérience intéressante qui devraient ravir les fans de triturations sonores, à défaut de convaincre les amateurs de country ou de jazz. Ce projet forme en tout cas un des duos les plus ludiques au coté de Possibilities of The Colour Plastic (avec Toshinori Kondo) ou 21 years Later (avec Han Bennink).
EG
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