ORANGE CLAW HAMMER
“Jack and Jim Play the Music of Captain Beefheart”
Inkanish CDR 2001
EC : guitar, banjo, vocals
JCB : drums, vocals
(+ Don Preston, Ashwin Batish, Chris Turner, Brian Ritchie, Tony Trischka, Murray Reams)
That Buggie Boogie Woogie / The Sheriff of Honk Kong / Orange Claw Hammer / Neon Meat Dream of an Octafish / Click Clack / Plastic Factory / Clear Spot / Drop Out Boogie / The Blimp Indian Style / Willie The Pimp (Zappa) / My Human Gets Me Blues / Steal Softly Trough Snow / Veteran’s Day Poppy / Veteran’s Day Poppy (reprise)
Compilation spécialement consacrée à Captain Beefheart, à partir de morceaux extraits des albums Live Ceder Cultural Center, The 7th Street Entry Nightshift, 2001 : A Spaced Odyssey et Locked In A Dutch Coffee Shop.
Autant ils savent convaincre dans les reprises zappaiennes, autant on peut être déçu par la platitude de leur approche de l’univers de Dan Van Vliet dont ils ne captent que très furtivement la poésie foutraque. Un comble quand on sait leurs parcours et l’inventivité de Chadbourne dans d’autres contextes. Aucune trace ici des fameuses constructions bancales ou déconstructivistes du Magic Band, juste un maigre souvenir de ce blues d’avant-garde surréaliste en danger permanent. Le duo se la joue tranquille et peinard, avec quelques sursauts (« Orange Claw Hammer »), mais oubliant l’urgence et l’élan révolutionnaire d’œuvres aussi hallucinantes que Trout Mask Replica ou Mirror Man. Restent les textes, évidemment privés de la force de la voix du Capitaine mais surtout affadis dans ce contexte musical appauvri. Difficile il est vrai de recréer à deux les ruptures et l’affolement des lignes entrecroisées du Magic Band, ou chacun semblait jouer un rôle de soliste permanent. Par ailleurs l’exemple typique du plagiat, certes assumé et revendiqué par Doctor Dark (voir Live with Doctor Dark), montre que Beefheart reste inégalable sur son terrain. C’est finalement en s’en éloignant qu’ils lui sont le plus fidèle, dans le registre de l’énergie hendrixienne (« Veteran’s Day Poppy ») ou le montage des bandes cette fois réellement magiques de l’excellent Pachuco Cadaver, autrement plus excitantes que ces versions sympathiques mais édulcorées.
“Jack and Jim Play the Music of Captain Beefheart”
Inkanish CDR 2001
EC : guitar, banjo, vocals
JCB : drums, vocals
(+ Don Preston, Ashwin Batish, Chris Turner, Brian Ritchie, Tony Trischka, Murray Reams)
That Buggie Boogie Woogie / The Sheriff of Honk Kong / Orange Claw Hammer / Neon Meat Dream of an Octafish / Click Clack / Plastic Factory / Clear Spot / Drop Out Boogie / The Blimp Indian Style / Willie The Pimp (Zappa) / My Human Gets Me Blues / Steal Softly Trough Snow / Veteran’s Day Poppy / Veteran’s Day Poppy (reprise)
Compilation spécialement consacrée à Captain Beefheart, à partir de morceaux extraits des albums Live Ceder Cultural Center, The 7th Street Entry Nightshift, 2001 : A Spaced Odyssey et Locked In A Dutch Coffee Shop.
Autant ils savent convaincre dans les reprises zappaiennes, autant on peut être déçu par la platitude de leur approche de l’univers de Dan Van Vliet dont ils ne captent que très furtivement la poésie foutraque. Un comble quand on sait leurs parcours et l’inventivité de Chadbourne dans d’autres contextes. Aucune trace ici des fameuses constructions bancales ou déconstructivistes du Magic Band, juste un maigre souvenir de ce blues d’avant-garde surréaliste en danger permanent. Le duo se la joue tranquille et peinard, avec quelques sursauts (« Orange Claw Hammer »), mais oubliant l’urgence et l’élan révolutionnaire d’œuvres aussi hallucinantes que Trout Mask Replica ou Mirror Man. Restent les textes, évidemment privés de la force de la voix du Capitaine mais surtout affadis dans ce contexte musical appauvri. Difficile il est vrai de recréer à deux les ruptures et l’affolement des lignes entrecroisées du Magic Band, ou chacun semblait jouer un rôle de soliste permanent. Par ailleurs l’exemple typique du plagiat, certes assumé et revendiqué par Doctor Dark (voir Live with Doctor Dark), montre que Beefheart reste inégalable sur son terrain. C’est finalement en s’en éloignant qu’ils lui sont le plus fidèle, dans le registre de l’énergie hendrixienne (« Veteran’s Day Poppy ») ou le montage des bandes cette fois réellement magiques de l’excellent Pachuco Cadaver, autrement plus excitantes que ces versions sympathiques mais édulcorées.
EG
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