"Allo? Je m'appelle Eugene Chadbourne. "
"Ah oui, et qu'est-ce que vous jouez?"
"Country, protest, des trucs psychédéliques, du jazz , du blues."
"Et du hardcore?"
"(...)C'est une idée intéressante."
"Ah oui, et qu'est-ce que vous jouez?"
"Country, protest, des trucs psychédéliques, du jazz , du blues."
"Et du hardcore?"
"(...)C'est une idée intéressante."
How to kill, volume 2 est une collection de chansons et de collages sonores: on y retrouve des reprises de 8 miles high des Byrds, de I must have been blind de Tim Buckley, Oh Yoko de Lennon, Purple Haze, Lucifer Sam de Pink Floyd, et des titres hilarants comme "Big boys with little balls", "Women against pornography", et une version sauvage de "How can you kill me i'm already dead". Il ne faut pas se fier à la tracklist, écrite au marqueur sur la pochette: elle s'arrête à la plage 16, alors que le disque continue bien après: sur ses CDRs, Eugene Chadbourne ne gâche rien, et la musique court souvent jusqu'aux limites physiques du support. Sur la pochette, ces lignes sibyllines: ""Dear Eugen, what you did was not very nice. So i am going to kill, KILL, KILL, asshole". Un disque lo-Fi plein de banjo, de collages d'émissions de radio, d'humour, de conversations téléphoniques et de chansons jouées avec ferveur, comme ce "In the cemetary", chanson country inquiétante et guillerette en même temps, chantée avec la légèreté d'une petite promenade innocente, quoique définitive: "in the cemetary, reading the inscriptions on the tombstones".
Arnaud Le Gouëfflec
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