EDDIE CHATTERBOX ON BROADWAY vol. 2
House of Chadula #
I Hear Music / Never Steal Anything Small / There’s a Small Hotel / You Leave Me Breathless / Cock-eyed Optimist / You’ve Got To Be Carefully Taught / It Might As Well Be Spring / Maybe / Little Girls / Love / Peace on Earth.
EC : guitar, banjo, vocals
House of Chadula #
I Hear Music / Never Steal Anything Small / There’s a Small Hotel / You Leave Me Breathless / Cock-eyed Optimist / You’ve Got To Be Carefully Taught / It Might As Well Be Spring / Maybe / Little Girls / Love / Peace on Earth.
EC : guitar, banjo, vocals
Suite des interprétations des classiques du répertoire américain dans un bon enregistrement à l’ambiance intimiste. Pas de delirium psychédélique ou abracadabrantesque mais une mise à nu intimiste de sa sensibilité aux délicates mélodies et harmonies du jazz - avec un phrasé à la fois naturel et sophistiqué qui sait faire oublier sa virtuosité (« I Hear Music ») - subtilement polluées de résidus bruitistes et d’accélération compulsives typiques du bonhomme. Un jazz parfaitement digéré, déconstruit et reconstruit à la manière cubiste, soit le développement de multiples facettes qui forment une structure éclatée mais cohérente, aux angles incongrus révélant alors les thèmes sous des perspectives nouvelles. Il prouve ici que son talent peut s’exprimer dans un registre autre que l’excès, plus recueilli, mais toujours bourré d’idées («Little Girls ») et sans oublier son sens critique politique acerbe (« Never Steal to Georges Bush II »). Son chant reste certes pour le moins approximatif mais sait trouver des accents touchants de candeur et de fragilité (« Love ») ou évoque parfois une sorte de Randy Newman bourré. S’il n’est pas un des plus spectaculaires, cet album n’en demeure pas moins très attachant et révèle sa grande richesse au fil des écoutes.
EG
EG
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