ULTRA SONIC ZONE OF FEAR
EC : guitars, banjo, rake, vocals
Jon Rose : violins, keyboards
Chris Cutler : drums, electronics
Le titre sonne comme celui d'un roman de science fiction post-apocalyptique, ou d'un épisode de la Twilight Zone sur fond d'expériences militaires en période de guerre froide. Au cœur des événements se battent un juif déserteur devenu docteur occulte adepte du banjo communiste et fanatique de Boris Karloff et Bugs Bunny, un Faust australien pervers et mythomane manipulant cordes et concepts comme on cultive des bactéries mutantes, et enfin un gauchiste anglais rockeur activiste en opposition et théoricien des musiques actuelles. L'infernal trio bouge comme un troupeau de zombies jouant un folklore de cartoon dégénéré, ou John Lennon se torche comme un Polonais («Imagine... there's no toilets »), Donovan vire paranoïaque (vision post-nucléaire de « Catch the Wind » ) et Dylan complètement à la masse (« Knock on the door » pied dans la tombe). John Cage jamme avec Johnny Cash sur des airs Monky Tonk pendant que Philip Glass trinque avec Charlie Parker. Tout un imbroglio d'histoires sans queue ni tête citant « Jingle Bells », « The Godfather », « Body and Soul », et on ne sait quoi d'autre, suivant un sens aigu du drôle de drame qui bat la breloque.
Emmanuel Girard
EC : guitars, banjo, rake, vocals
Jon Rose : violins, keyboards
Chris Cutler : drums, electronics
Le titre sonne comme celui d'un roman de science fiction post-apocalyptique, ou d'un épisode de la Twilight Zone sur fond d'expériences militaires en période de guerre froide. Au cœur des événements se battent un juif déserteur devenu docteur occulte adepte du banjo communiste et fanatique de Boris Karloff et Bugs Bunny, un Faust australien pervers et mythomane manipulant cordes et concepts comme on cultive des bactéries mutantes, et enfin un gauchiste anglais rockeur activiste en opposition et théoricien des musiques actuelles. L'infernal trio bouge comme un troupeau de zombies jouant un folklore de cartoon dégénéré, ou John Lennon se torche comme un Polonais («Imagine... there's no toilets »), Donovan vire paranoïaque (vision post-nucléaire de « Catch the Wind » ) et Dylan complètement à la masse (« Knock on the door » pied dans la tombe). John Cage jamme avec Johnny Cash sur des airs Monky Tonk pendant que Philip Glass trinque avec Charlie Parker. Tout un imbroglio d'histoires sans queue ni tête citant « Jingle Bells », « The Godfather », « Body and Soul », et on ne sait quoi d'autre, suivant un sens aigu du drôle de drame qui bat la breloque.
Emmanuel Girard
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