mercredi 30 septembre 2009

HORROR Part 8: DEATH BY ELEVATOR, DEATH BY TOOTHBRUSH AND OTHER TEEN HITS (2004)


HORROR PART 8 : DEATH BY ELEVATOR, DEATH BY TOOTHBRUSH AND OTHER TEEN HITS
House of Chadula #2004B
Death by Toothbrush / Nightlife / Death By Elevator / Up in Here / Breezin’ (Bobby Womack) / Me and Bobby Mc Gee (Fred Foster/EC) / Macarena (Antonio Romero Monge/Rafael Ruiz)
EC : guitar, banjo, vocals, bicycle pump, little instruments, turntable, cds, electronics, mixing, rake
René Lussier (on 2) : electric guitar, effects
Gilfred Lee Fray : keyboards, voice
David Doyle : french horn
Rodrigo : percussions
Yamo Kneeme : reeds
Filipe Silva (Homo) : electric toothbrush, cymbals, electronic, mouth
Uninvited anonymous guest : piano

Plus qu’un fantasme autour des films d’horreur de série Z, ce nouveau chapitre s’apparente à la bande son d’une vie nocturne agitée qui constitue la matière et le fil de cette tentative de transcription des rêves, construits tels quels avec ses associations surréalistes, ses phases répétitives obsessionnelles, ses bribes étranges et ses situations déstabilisantes. Seulement confusion n’est pas forcément synonyme d’incohérence et Chadbourne donne ici raison à ses détracteurs en se laissant aller à un manque de rigueur qui affaiblit un projet pourtant intéressant. L’album mélange avec plus ou moins de bonheur un peu tout et n’importe quoi, avec heureusement des passages captivants (cf. le délire indescriptible en fin du titre 3). Plus convaincante, la seconde partie offre de surprenantes reprises (au thème pas toujours reconnaissable) à l’image de l’excellent « Breezin ». Si « Me and Bobby Mc Gee » surnage tant bien que mal dans le bordel, « Macarena » est la cible d’un vrai massacre organisé ; sûrement le moment le plus drôle ; avec son addition de rythmes pourris et cacophonique comme un soir de fêtes de la musique.
A noter qu’il s’agit avant tout d’un travail personnel de montage de bandes et d’addition d’instruments effectué en studio, à partir de divers matériels enregistrés en compagnie de musiciens qui n’imaginaient certainement pas l’utilisation finale.

EG

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