mercredi 22 octobre 2008

THE DOC CHAD BANJO BOOK

"Chadbourne, who is not your grandfather’s type of banjo player..."
Jazzreview.com

House of Chadula # 2004D

Old Blue (trad.) / The Johnsons (Trad.) / Serenity (John Coltrane) / Sweet William (Trad.) / Beverly Hillbillies Theme / Dueling Banjos / Dueling Colonel / Doc Chad's Appearance with ARU Gets The Dean Beneditti Treatment / Georgia Buck / Higway Breakdawn / Going Across The Sea / Volunteered Slavery (Roland Kirk) / Flint Hill Special / Rattler / The Johnsons / Nazi Punks Fuck Off (Jello Biaffra/Dead Kennedys) / Cumberland Gap

EC : deering goodtime banjo, voice, a tiny bit of electric guitar
Jindrich Biskup : percussion
Martin Klapper : toys, electronics
Han Bennink : drums, voice
Colonel Bruce Hampton, Ret : voice, chazoid
Jeff Sipes : drums
Oteil Burbridge : bass
Jimmy Herring : guitar
Thomas Lehn : analog synthesizer
Carl Johns : drums, vocals
Stephen Burke : mandolin, vocals
Lisa Maerae Hinzman : bass, vocals
Biff Blumfumgagnge : fiddle

Comme son nom l'indique, The doc chad banjo book est une collection de morceaux banjoïdes, à conseiller aux amateurs du genre, quoique les passionnés de musique des Appalaches risquent d'être surpris par le duo banjo/dictée magique, ou par les nombreux dérapages non-homologués qui parsèment cette anthologie. Sur la pochette, Chadbourne a précisé au marqueur: "Famous banjo pieces solo and with light instrumental accompaniment". Ce "light instrumental accompaniment" est particulièrement inquiétant. J'aime notamment Old blue, qui raconte l'histoire d'un chien, ou l'envoûtant Serenity, méditation au banjo qui nous rappelle soudain que le banjo est cousin de la cithare, et que les cordes pincées ont un pouvoir d'hypnose - du moment qu'on sait les pincer comme il faut. Enfin, Nazi punks fuck off, reprise des Dead Kennedys, dans une version live particulièrement réjouissante: on est très loin de la version de Napalm Death, qui exploitait le potentiel death metal du morceau (hardcore à l'origine). Là, c'est leur côté Appalaches qui ressort (Jello Biafra est un redneck inversé): le morceau est joué avec une dextérité sautillante, un peu comme si, juste avant de monter sur scène, Chadbourne avait respiré de l'essence de cartoon.
Arnaud Le Gouëfflec

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